Menu Fermer
S'abonner
La <i>“problémathèque”</i>, l’outil qui va <i>réconcilier</i> votre enfant avec les maths - Doolittle
  • Billets d'humeur
  • Societe

La “problémathèque”, l’outil qui va réconcilier votre enfant avec les maths

En décembre 2023, l’étude PISA est publiée. Les résultats sont sans appel : la résolution de problèmes mathématiques est le point faible des jeunes Français. Afin de remplir les classes de mini Alan Turing, le ministère de l’Éducation nationale a mis en ligne un site sur lequel de nombreux énoncés sont disponibles. De quoi réconcilier votre enfant – ou vous-même – avec les maths ?

“Dis, mon chéri, et si on profitait des vacances scolaires pour faire des problèmes de mathématiques ?” On voit d’ici les grimaces… Non, février, c’est la saison des crêpes, des sports d’hiver, des soirées pyjamas. Certains seront déçus de l’apprendre mais les vacances, c’est aussi le temps des révisions. Surtout lorsque l’on ressort des tiroirs la dernière étude PISA – parue en décembre 2023 – indiquant que la résolution de problèmes constitue le principal maillon faible des élèves français. Pour remédier à notre nullité mathématique, le ministère a mis en ligne, en janvier dernier, un site qui recense des énoncés validés par le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (CSEN). Au total, ce sont près de 150 problèmes qui attendent vos enfants, leurs professeurs – et vous-même. 

Des problèmes triés par niveau, par programme et notion 

Une banque à problèmes. Dit comme ça, ce n’est pas très vendeur. Mais soyez rassurés, l’utilisation de cette “problémathèque” est on ne plus simple : une fois sur le site, un moteur de recherche vous permet de sélectionner les énoncés en fonction du niveau, du programme et de la notion à travailler. Et pour que la leçon soit plus folle, invitez votre enfant-élève à manipuler des objets : “Il y a un truc qui est très important, c’est de leur proposer du matériel, des cubes d’unités, dizaines, des jetons, des billets de banque, conseille Emmanuel Sander, professeur en sciences de l’Éducation à l’université de Genève sur Europe 1. Mais ça fonctionne également avec des jouets, comme des Playmobils ou des bonbons.” À consommer avec modération. 

Par Ana Boyrie