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Ces 5 films <i>Disney</i> sont complètement <i>sous-cotés</i> ! - Doolittle
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Ces 5 films Disney sont complètement sous-cotés !

La Planète au trésor fête actuellement ses vingt ans et, de toute évidence, il ne s’agit pas du Disney dont on se souvient le plus aujourd’hui. Pourtant, il le mériterait… Pour lui rendre justice, entre autres, on a décidé de braquer les projecteurs sur cinq classiques du studio américain qui sont encore honteusement mésestimés.

Les Aventures de Bernard et Bianca (1977)

Sorti après les classiques Livre de la jungle, Les Aristochats, Robin des Bois ou Les Aventures de Winnie l’ourson, mais bien avant le rush fou des ’90s (La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi lion, Pocahontas, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule, Mulan, Tarzan) Les Aventures de Bernard et Bianca (réalisé par Wolfgang Reitherman, Art Stevens et John Lounsbery) narre l’histoire de « deux incorruptibles souris détectives ». Lesquelles sont envoyées par la S-O-S Société (les Nations unies des souris, parce que pourquoi pas) pour venir en aide à Penny, jeune orpheline kidnappée par une folle du nom de Médusa. Un sujet grave traité avec beaucoup de mignonnerie et de créativité, aussi bien à travers le scénario que le profil des protagonistes (mention spéciale à Orville l’albatros). Le long-métrage aura même droit à un deuxième opus en 1990, Bernard et Bianca au pays des kangourous.

 

Dinosaure (2000)

Sorte d’OVNI parmi les Classiques d’animation des studios Disney, Dinosaure (par Ralph Zondag et Eric Leighton) a été le premier à mélanger les images de synthèses et les prises de vues réelles, la plupart des décors ayant été tournés sur place (par exemple au Vénézuéla). Dans ce film grandiose qui fait office de prouesse technique et donne parfois des allures de documentaire animalier (mais dont on sent tout de même le poids des années aujourd’hui) d’une époque toujours aussi fascinante, on suit le destin d’un iguanodon né au milieu des lémuriens, et les péripéties d’un troupeau de dinos lancé dans un long et dangereux voyage – météorites et Carnotaurus sont de la partie – vers une terre d’accueil.

 

La Planète au trésor : Un nouvel univers (2002)

Des aventures de pirates façon L’Île aux Trésors, mais dans l’espace : voilà le topo de La Planète au trésor, cuisant échec au box-office mais petite pépite d’inventivité. La recette préparée par Ron Clements et John Musker ? Bateaux flottant de planète en planète, planche à voile solaire, univers mélangeant technologies, imagination, space opera, parcours initiatique du jeune Jim, paysages cosmiques, vie de moussaillon, conquête du grand large et recherche du graal, personnages entre robots, cyborgs et créatures venues d’une autre nébuleuse… Et cet hymne iconique – oui oui – signé David Hallyday, évidemment.

 

Frère des ours (2003)

Suite directe de La Planète au trésor dans la chronologie Disney, le bébé de Robert Walker et Aaron Blaise nous emmène il y a des milliers d’années dans le Grand Nord – celui des aurores boréales et de leurs légendes – pour signer une ode à la faune. « Sentez les battements d’un autre coeur. Et découvrez le vrai sens du mot fraternité » : vous êtes prévenus, les aventures de Kenaï et Koda pourraient vous arracher une larmichette, sur fond d’antispécisme. Et puis, Phil Collins n’est jamais loin. La suite Frère des ours 2, trois ans plus tard, n’aura par contre droit qu’à une suite en DVD.

 

Volt, star malgré lui (2008)

À ne pas confondre avec un très célèbre athlète jamaïcain (le film est sorti l’année des JO de Pékin et son titre en VO est… Bolt), Volt, star malgré lui vient piocher dans les films de toutou mais également chez Toy Story (syndrome Buzz l’Éclair pour ce chien qui pense réellement posséder les pouvoirs qu’on lui confère dans la série à son nom, à l’intérieur du film. À noter qu’il est aussi question d’une Penny – nom de la maîtresse du fameux Volt – dans cette oeuvre de Chris Williams et Byron Howard, qui ont décidé que la caution trognon du film serait assurée par un hamster enfermé dans sa boule, et qui règlent au passage le débat « l’amitié entre chien et chat existe-t-elle ?» Bon courage pour ne pas garder en tête toute la journée ce refrain niais mais entêtant, que l’on croirait sorti de la discographie d’Ilona Mitrecey : « Un chat, un chien et un rongeur, c’est la recette du bonheur… »

 

  • Image à la une libre de droit par Benjamin Suter
Par Jérémie Baron