- Culture
- Lifestyle
Avez-vous déjà vu « Mickey perd la tête » ?
Le dessin animé que Disney ne souhaite pas que vous voyez…
“Oh les amis, il y a de la magie dans l’air !” Si on vous parle de Disney, le premier personnage auquel vous pensez est indubitablement Mickey : la légendaire mascotte des studios américains. Et si on vous parle de Mickey, très vite, l’image d’une souris noire innocente, bienveillante et bien trop souriante vous apparaît. Détrompez-vous : Mickey a, lui aussi, sa part d’obscurité. Il existe en effet un court-métrage, intitulé “Mickey perd la tête” et sorti en 1995, dans lequel le personnage devient complètement démoniaque après avoir subi une lobotomie. Vous serez d’accord : une histoire pas tout à fait adaptée aux enfants…
Pendant sept minutes, le court métrage suit Mickey qui tente de gagner suffisamment d’argent afin de pouvoir offrir à Minnie des vacances dignes d’une croisière sur “L’icône des mers”. Une promesse malheureusement faite par accident après avoir oublié leur anniversaire. Sans surprise, ça vire au fiasco : les moyens par lesquels notre chère souris tente d’obtenir la somme sont quelque peu douteux : il s’enrôle involontairement comme sujet de test pour l’expérience monstrueuse du scientifique fou, le machiavélique Docteur Frankollie – il aurait quand même pu se douter de quelque chose –, qui échange son cerveau avec celui d’un monstre terrible répondant au nom de Julius. Forcément, il finit par le regretter. Mais la vraie question étant : Minnie saura-t-elle faire la différence au-delà de l’aspect physique ? À la vue de sa tête de souris enragée, on pense que oui.
Au-delà de l’addiction aux écrans qui, visiblement, était d’ores et déjà un sujet, il s’agit là du premier court métrage dont Mickey est le personnage principal, montré en salles. L’objectif : attirer de nouveaux spectateurs. Il faut dire qu’en voyant l’affiche, il y a de quoi être intrigué. Il devait d’ailleurs être projeté juste avant “Les 101 Dalmatiens”. Bien que l’idée ait finalement été abandonnée, la rumeur dit que certains cinémas n’ont pas reçu le message à temps. Résultat : il a été diffusé et a, peut-être au passage, traumatisé.