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Tout savoir sur le métier de <i>baby planner</i> - Doolittle
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Tout savoir sur le métier de baby planner

On connaissait le métier de wedding planner, idéal pour sauver les mariages et nous débarrasser de toute forme de charge mentale. Mais on l’avoue, on ne connaissait pas (encore) celui de baby planner ! Ça tombe bien, on s’est entretenu avec Alexandra Martin, baby planner et fondatrice du concept Maman Emoi et on vous explique tout ce que vous devez savoir.

Alexandra Martin, Maman Emoi - Doolittle

Alexandra Martin, Maman Emoi

Comment avez-vous connu le concept de baby planner, et qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’aventure ?

J’ai principalement eu un parcours dans la communication et le marketing, et, à l’âge de 30 ans, j’ai eu mon premier enfant. Ça a été un bouleversement pharaonique, à tel point qu’avec du recul, je pense avoir fait une dépression du post-partum. Je me sentais complètement démunie, je ne savais pas quoi faire et surtout j’avais l’impression de ne pas pouvoir en parler. En gros, j’ai ressenti une profonde solitude. En 2016 je tombe sur un article sur le baby planning, et là j’ai un déclic. Non seulement je me rends compte que j’ai adoré découvrir le monde de la puériculture, mais j’ai également compris que j’aidais déjà beaucoup mes proches dans leur grossesse et leurs questionnements divers et que j’appréciais vraiment ça ! Mais à ce moment-là, je n’étais pas du tout prête à lancer quelque chose, j’adorais profondément mon métier. Et puis j’ai eu mon second enfant.

Avec cette seconde grossesse, j’ai eu l’impression de m’être bien mieux préparée, j’étais plus posée dans ma vie professionnelle, il s’agissait d’une volonté profondément ancrée et j’ai mieux appréhendé ce nouveau rôle ainsi que l’organisation qui en découlait. Ça a fait toute la différence ! J’ai réalisé que je voulais aider les mamans et leur éviter d’avoir à vivre la même chose que moi. En août 2021, j’ai perdu ma maman des suites d’une longue maladie, et à ce moment précis je me dis que la vie est imprévisible et qu’il faut faire ce qui nous plait et nous anime vraiment. Je décide alors de me renseigner sur le métier de baby planner. J’apprends que la formation de baby planner existe toujours, grâce à Aurélie Auriac qui a créé le centre de formations The Parents Factory en 2020. Je prends contact avec elle et je passe ma formation en ligne, toujours en parallèle de mon activité professionnelle. En octobre 2022, je quitte mon poste à responsabilités dans les cosmétiques et je lance Maman Emoi dans la foulée.

Alors justement, parlez-nous de votre concept Maman Emoi !

Avec Maman Emoi, je propose un accompagnement personnalisé sur plusieurs semaines, dès la grossesse et systématiquement pendant le post-partum. J’aide les parents sur toutes les questions qui traitent du matériel de puériculture, du mode de garde, de l’aspect sécuritaire à l’extérieur mais également au sein du domicile. En fait j’interviens un peu comme un S.A.V (rires) ! J’ai vraiment à cœur d’accompagner les mamans (car on ne va pas se mentir, à l’heure actuelle ce sont souvent elles qui sont à l’initiative de la démarche !), même si j’inclus toujours le co-parent. Tout le monde peut faire appel à moi car je propose mes services en distanciel, mais également en présentiel pour les familles qui le souhaitent, à Paris et ses alentours.

Qu’est-ce que vous entendez par « accompagnement personnalisé » ?

Chaque accompagnement est différent selon la personne que j’ai en face de moi. Je propose systématiquement un appel « découverte » pour que l’on puisse m’expliquer la situation, les besoins, l’état d’esprit et le mode de vie de la famille. On discute ensemble et je fais une proposition. La plupart du temps, ce que les femmes souhaitent, c’est que j’allège leur charge mentale. Mais au-delà de ça, mon rôle c’est aussi de mettre les mamans qui ont des besoins bien spécifiques en relation avec des experts et des professionnels de santé. Je ne m’occupe que des aspects non médicaux, c’est important de le préciser, mais je travaille en complémentarité avec des doulas et des sage-femmes par exemple.

Quand est-ce qu’on peut faire appel aux services d’un baby planner ?

En règle générale, la première prise de contact a lieu dès que les parents réussissent à se projeter. Je conseille souvent de commencer l’accompagnement dès le 6ème mois de grossesse pour bien pouvoir se préparer. Mais c’est bien sûr possible lorsque l’enfant est déjà né, et cela jusqu’à ses trois ans, notamment concernant des thématiques comme le changement de siège-auto, le matériel pour la diversification etc.

Combien ça coûte de faire appel aux services d’un baby planner ?

C’est difficile de répondre de manière très précise. Avec Maman Emoi, je propose trois formules, mais chaque accompagnement étant vraiment personnalisé, les prix sont variables. Je dirais qu’il est possible d’obtenir des premières recommandations (par exemple sur le matériel à acheter) à partir de 59€. Pour le reste, il faut entrer en contact avec moi via mon site internet afin que nous puissions discuter des attentes au sein de la famille !

Quelle est la suite pour Maman Emoi ?

Ce que je souhaite vraiment c’est donner davantage de visibilité au métier de baby planner et le faire connaître ! C’est mon objectif pour 2023. En ce sens, on a décidé de créer avec Aurélie Auriac l’Association Française des Baby Planner, dont le lancement est prévu pour l’automne 2023.

  • Plus d’informations sur le site de Maman Emoi 
Par Caroline Ricard