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Saviez-vous que des “BabyLabs” existent ?
Vous en trouverez à Paris ou en Île-de-France, mais aussi à Lyon, à Aix-en-Provence ou encore à Grenoble : des “BabyLabs”. Comme leur nom l’indique, ces unités de recherche se spécialisent dans l’étude de la conscience et de l’apprentissage des bébés. Bon à savoir : ils sont perpétuellement en demande de participants.
Peut-être êtes-vous tombés sur l’une des nombreuses affiches disposées dans les crèches ou les salles d’attente de pédiatres ? Celles invitant les parents à participer à la recherche avec leur enfant. Une campagne publicitaire tout à fait sérieuse car sans l’aide des familles, les questions que peut se poser la communauté scientifique sur les bébés resteraient sans réponse. En effet, on est (très) loin de tout savoir des tout-petits… Des interrogations demeurent quant à la façon dont se développent leurs compétences sociales, émotionnelles et cognitives. De plus, les résultats et observations de ces recherches vont permettre de mieux former les professionnels de la petite enfance et donc, d’accompagner au mieux les moins de 3 ans. C’est d’ailleurs en se penchant à la question du réflexe de marche automatique chez le nouveau-né que des chercheurs ont développé un dispositif spécial, une sorte de “mini-skateboard”, permettant aux prématurés de ramper et d’améliorer leur motricité.
Sept BabyLabs en France
Mais qui conduit ces recherches ? Les “BabyLabs” : des structures de recherche composées de chercheurs spécialisés dans l’étude de la cognition des bébés et des enfants de moins de 6 ans. Exemple avec le BabyLab Nanterre et son projet “Emolearn”. Le but ? “Chercher à percer un des secrets de l’apprentissage chez le bébé : l’humour”, peut-on lire dans un article publié en novembre dernier, sur The Conversation. Une forme d’esprit qui, visiblement, “se développe précocement chez le bébé” et “facilite l’apprentissage”. Selon l’article, de nombreux BabyLabs s’activent. En France, on en compte sept. Certains vont s’intéresser au développement du langage, ou au décodage des informations visuelles, tandis que d’autres vont se concentrer sur les interactions avec le père. Les thèmes sont multiples ! Tous les ans, les BabyLabs français se réunissent afin de discuter de leurs travaux, de leurs avancées et questionnements respectifs. En 2023, ce rassemblement a eu lieu les 7 et 8 décembre derniers, à l’université de Nanterre. L’établissement compte d’ailleurs sur les familles pour participer à une nouvelle étude autour du sommeil des enfants âgés entre 3 et 18 mois. On pense notamment aux parents qui perdent plus de deux mois de sommeil la première année…
