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Quelle est l’origine des cartes de vœux ?
Si les racines du nouvel an sont romaines et de ce fait anciennes, celles de la carte de vœux sont étonnamment bien plus récentes.
En plus des 257 idées de cadeaux de Noël que vous avez dû trouver pour satisfaire la famille environnante, c’est aussi le moment d’envoyer au lendemain du Nouvel An vos meilleurs vœux de bonheur. On se souvient toutes et tous des traditionnelles cartes en papier envoyées par mamie, mémé ou mémère : cartes qui, malgré une grande diversité de symboles de saison (branches de houx, boules de Noël, paysages enneigés, sapins décorés, rennes…), se ressemblaient toutes.
En France, la carte de vœux fait son entrée dans les années 1930
Mais qui doit-on remercier pour cette coutume de fin d’année, que beaucoup considèrent comme une “corvée” ? C’est un Anglais qui a lancé la carte de vœux et ce, en 1843. Son nom : Sir Henry Cole.
Une invention qui survient trois ans après la création du premier timbre-poste et au moment de la standardisation de l’imprimerie. Très vite, cette pratique se développe dans l’Europe toute entière, avant de gagner la France dans les années 1930. Avant cette date, chez les Gaulois, l’usage voulait que l’on rende directement visite à ses proches et à ses relations professionnelles – mais aussi à des pauvres ou à des malades – dans les quinze jours suivant le Nouvel An. Pour beaucoup, cette coutume était assez contraignante, forçant parfois à converser avec des personnes que l’on préférerait éviter. Pour échapper à ses visites (sans être blessant ou irrespectueux), les mœurs acceptaient alors que l’on laisse au concierge une carte de visite en guise de preuve de son passage, sur laquelle il était écrit une formule de vœux. La poste a ensuite pris le relais, jusqu’à l’arrivée du SMS, de l’email et des réseaux sociaux.