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On a noté les personnages du film Super Mario Bros
Attendu depuis longtemps, Super Mario, le célèbre plombier moustachu fait son retour sur grand écran après une première tentative ratée en 1993. Mieux, on peut même le regarder en 3D. Mais que valent les personnages adaptés de la franchise la plus connue du jeu vidéo ? Voici notre bulletin de notes.
Bowser : 3/10
Coup dur pour le roi des Koopas qui a visiblement vécu au fond d’une grotte ces 6 dernières années et s’évertue à vouloir faire perdurer le système patriarcal en kidnappant des princesses peu consentantes. Vivement le mouvement Me Too au Royaume Champignon. Il sauve légèrement sa prestation avec la scène post-générique, c’est dire le niveau…
Toad : 7/10
Un personnage sympathique qui voit sa note entachée par le port d’un gilet des années 2000, doublé d’un chapeau bien trop grand et un poil excentrique. N’est pas Pharrell Williams qui veut.
Mario : 5/10
Il paraît que les créateurs du film ont réduit la taille des fesses du célèbre plombier pour faire taire les critiques après la projection des premières bandes annonces… Peut-être aurait-il fallu laisser son fessier rebondi à notre héros moustachu, cela lui aurait évité d’être aussi plat.
Luigi : 5/10
Le type est marrant, mais un poil trouillard. Note à combiner avec celle de son frère pour obtenir un duo (presque) acceptable.
Donkey Kong : 4/10
Casser des trucs lorsque l’on est énervé est la dernière des choses à faire, ça ne sert à rien et faut les racheter derrière. Ne prenez donc pas exemple sur Donkey Kong. On notera cependant l’audace de faire porter des cravates tout en étant complètement nu à un personnage – on rigole, ne faites pas ça au bureau –.
Peach : 9/10
Un juste équilibre entre élégance, brutalité, sophistication et sobriété pour un personnage qui s’impose naturellement sans trop en faire dans un environnement peuplé d’hommes qui ne cessent, consciemment ou non, de vouloir la séduire.
Kamek : 9/10
Bras droit emblématique de Bowser, Kamek remplit à merveille le rôle du sbire vicieux et terriblement pénible. On lui accordera la réhabilitation des lunettes rondes, trustées par un autre sorcier depuis quelques années.
Roi des Pingouins : 6/10
Roi de pacotille mais néanmoins courageux, le Roi des Pingouins ne sert qu’à illustrer la toute puissance d’un Bowser conquérant. On lui accordera en revanche une témérité certaine. Vaine, mais une témérité quand même. Il a également le mérite de bien lancer le film dès la première séquence, comme une première partie avant un gros concert.
Lumalee : 10/10
Il y avait une question qui hantait les fans de cinéma : Jack avait-il assez de place pour tenir sur la planche avec Rose lors du naufrage du Titanic ? Il y en a désormais une deuxième : pourquoi ce personnage à mi-chemin entre l’étoile et le fantôme, qu’on adore avec ses réflexions sur la mort dans un film familial, ne passe-t-il tout simplement pas entre les barreaux de sa prison pour s’enfuir alors qu’il y a largement place pour le coup ?
