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Guide de survie : le ski avec un enfant
A peine rentrés, vous pensez déjà aux prochaines vacances : et pourquoi pas un séjour outdoor à la montagne ? Respirer l’air pur, profiter de quelques descentes… le paradis, si vous êtes un.e adepte de sports d’hiver. Mais probablement l’enfer si vous partez avec un enfant. Voici quelques conseils pour ne pas vous retrouver à lui faire bouffer de la neige sous le coup de l’énervement.
Comment anticiper le trajet jusqu’à la station de ski ?
Il est vrai que d’habitude, on vous conseille d’occuper les mômes avec tout un tas d’activités pour éviter la crise. Cette fois, c’est différent. Rien que d’imaginer les lacets de route serpentant jusqu’aux hautes altitudes, on a déjà un haut-le-cœur… Certes, la lecture, c’est une bonne façon d’occuper les enfants pendant le trajet, mais c’est aussi un excellent moyen de voir votre banquette arrière redécorée et parfumée aux relents du petit déjeuner. Hurler pendant deux heures ou nettoyer du vomi ? Un choix cornélien. Mettez toutes les chances de votre côté en prévoyant de l’homéopathie ou des sticks roll-on aux huiles essentielles contre le mal des transports (vérifiez l’âge minimum pour ces deux traitements).
Le plan B : Prenez le train – c’est mieux pour la planète et vous disposez déjà de précieux conseils dans notre guide de survie à ce sujet. Mais si vous trimballez avec vous l’équipement total de ski, laissez tomber ce plan foireux. Santé mentale > écologie, enfin c’est notre avis.
Comment organiser son temps ?
Vous le savez, vacances ne rime pas avec vraies vacances lorsqu’il s’agit de partir avec les gnomes. Si possible, réservez des demi-journées de cours à votre progéniture. A vous de faire le calcul, mais nul doute que ce sera tout bénef’: vous gagnerez une matinée child-free et votre enfant, lui, pourra s’éclater, progresser, prendre confiance et socialiser avec les autres de son espèce. Puis tout le monde pourra se retrouver pour quelques descentes en famille l’aprèm, suivies du chocolat chaud au goûter et de la raclette au dîner. Dodo à 20h. Programme bouclé.
Le plan B : Pas le budget suffisant pour des cours ? Invitez belle-maman à passer du « temps de qualité » avec ses petits-enfants.
Comment habiller l’enfant efficacement ?
Programme d’habillage lourd : collants, sous-pull, gros pull, combinaison, gants, masque, casque, chaussettes épaisses et chaussures de ski. Ça, ce n’est que pour vous, il y a encore l’enfant à habiller ! Rebelote avec numéro deux si vous en avez plusieurs, et ainsi de suite. Et mince, il est déjà midi. Pour tenter de gagner du temps, essayez d’autonomiser le petit avec ce défi : en combien de temps peut-il s’habiller tout seul, chrono à l’appui ? (Attention : succès immédiat absolument non garanti). Bon, le môme a tout mis à l’envers, mais il a enfilé toutes les couches, c’est ce qui compte, non ?
Le plan B : Qu’il se les gèle, ça fera son immunité, tiens. Et puis ça tombe bien, il y a aussi un guide de survie pour le rendez-vous chez le docteur.
Que faire si l’enfant n’aime pas skier ?
Première fois sur des skis, premier face plant dans la neige, et voilà que votre enfant, qui attendait pourtant ce moment avec impatience, refuse maintenant catégoriquement de se rechausser. Aïe, et dire qu’il vous reste encore une semaine entière de vacances… Pas de panique : luge, confection de bonhommes de neige, raquettes ou rando, il y a de quoi faire à la montagne. Prévoyez tout de même de le faire remonter en selle pour chasser cette mauvaise expérience. Faites le plein de P’tit Loup, T’choupi, Petit Ours Brun, Timoté, Trotro, Cléo et tout le reste de la clique se vautrant dans la neige et montrant que tout-va-bien.
Le plan B : On espère simplement que vous avez immortalisé cette première tôle dans la poudreuse, un petit film bonbon que vous pourrez vous repasser pendant les moments de blues.
Image à la une / photo de Jure Širić sur Pexels