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Guide de survie : le voyage en train avec un enfant en bas âge
Bientôt les vacances de Noël, les préparatifs pour rejoindre la famille à l’autre bout du pays ont déjà commencé. Mais, avant de siroter tranquillement des bulles, de vous gaver de foie-gras, et de déballer vos cadeaux, il vous faudra d’abord survivre au voyage avec l’enfant. Voici donc quelques astuces pour affronter l’épreuve du train. C’est cadeau.
Quel est l’horaire de train idéal ?
Quand le prix d’un billet peut passer du simple au double, possible que vous reléguiez la question de l’horaire au second plan. Mais, imaginons : dans un monde où un trajet coûterait le même prix à toute heure, quel serait le meilleur moment pour voyager avec un enfant ? Première option : parier sur la sieste, en espérant que votre rejeton parvienne à fermer l’œil malgré la clim’, les néons et l’écho des « tougoudoum« . Le soir, alors ? Seulement si vous ne craignez pas de porter l’enfant endormi tout en vous débattant avec les valises une fois arrivés. Au déjeuner, dans ce cas ? Why not, à moins que bébé carbure encore aux petits pots – imaginez-vous traverser la moitié du train pour trouver le micro-ondes du wagon bar, reprendre le chemin inverse, et constater avec amertume que la purée a refroidi. Bref, tout ça pour dire que, quelle que soit l’heure, la galère vous attend.
Le plan B : On vous arrête tout de suite, ce ne sera pas plus facile en voiture ou en avion. Encore moins à vélo cargo.
Comment préparer les affaires ?
Mince, les couches sont rangées dans la grosse valise, coincée sous une pile d’autres bagages, à l’autre bout du wagon. Flûte, dans quelle sacoche se trouve le biberon, déjà ? Vous voilà en train d’éparpiller vos affaires sur les genoux des passagers, pestant contre vous-même, contre la SNCF, contre Noël, contre cette chienne de vie et l’univers tout entier. Triste tableau, évitable avec un peu d’organisation : réunissez à l’avance tout ce qui concerne l’enfant – change, jeux, livres, nourriture, doudou – dans le même sac, à proximité. Effet Mary Poppins garanti quand vous dégainerez ses affaires.
Le plan B : On part sans rien et on rachète tout sur place, YOLO. Ah non, c’est vrai qu’on n’est pas une Kardashian.
Comment occuper l’enfant ?
Même principe que pour la sortie au restaurant, détaillée dans ce guide de survie : multipliez les activités. Lecture, gommettes, coloriage, figurines, jeux de société… en somme, il s’agit de mettre un nouvel objet dans les mains de votre enfant chaque fois que vous le sentirez basculer du côté obscur (traduire : avant qu’il devienne ingérable). Vous avez déjà épuisé toutes vos ressources avant l’arrivée en gare ? Observer le paysage, passer aux toilettes, jouer aux devinettes, refourguer le gosse à l’autre parent, ça marche aussi.
Le plan B : « Il faut qu’il apprenne à s’ennuyer« , assurent certains. Libre à vous d’essayer, mais c’est à vos risques et périls.
Comment inciter l’enfant à baisser de volume ?
Il parait que la voix d’un enfant de trois ans peut couvrir celles de 200 adultes discutant tranquillement dans un restaurant. Même si on n’a pas trouvé la source de cette info, force est de constater que les bambins aiment faire exploser les décibels. Petite astuce, donc : adressez-vous à l’enfant en chuchotant, vous verrez que par un splendide effet d’imitation (grâce à ses neurones miroirs), il vous répondra en baissant la voix à son tour. Apprenez toutes les chansons qui finissent par « chut« , « doigt sur la bouche » et misez aussi sur l’incontournable jeu du roi du silence. Une façon plus ludique et moins agressive de demander à votre chérubin de la fermer.
Le plan B : « Désolée chéri(e), j’étais coincé(e) aux toilettes pendant tout le trajet. »