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Cinq fun facts sur le Nouvel An
Parce que comme les Chamallows grillés au feu de bois ou le McDo en lendemain de soirée, les anecdotes font partie des p’tits plaisirs de la vie. Et en ce 1er janvier 2025, ça nous semble être la meilleure prescription, loin devant les résolutions.
1. C’est une fête d’origine romaine
Veni, vedi, celebravi. Si la nouvelle année est fêtée un 1er janvier, nous le devons à Jules César. Et ce n’est pas un hasard si l’empereur romain a choisi cette date, puisqu’elle est consacrée dans la culture romaine à Janus : dieu du renouveau. L’arrivée du Christianisme va (évidemment) tout chambouler et il faudra attendre 1564 et le roi Charles IX pour que l’année débute de nouveau le 1er janvier. L’idée était purement administrative, le souverain souhaitant se conformer au calendrier grégorien, basé sur le mouvement des planètes.
2. C’est une invention de la première guerre mondiale
Depuis un an et demi, les Poilus désespèrent dans les tranchées n’apercevant jusqu’ici aucune résolution de conflit. Histoire de remonter le moral des troupes, l’état-major décide de s’organiser auprès de l’intendance de l’armée française afin qu’une bouteille de mousseux soit distribuée pour quatre soldats, sur le front de la Meuse. La consigne : qu’elle soit débouchée à minuit pile. Et ce n’est pas tout : en plus du pétillant, chaque homme recevait du jambon, de la confiture, une orange, deux pommes et un cigare. Une opération qui aura marqué les esprits puisqu’après l’Armistice de 1918, les soldats démobilisés ont perpétué cette tradition du passage à la nouvelle année.
3. Le gui vient d’une tradition celtique
Aujourd’hui, elle est associée aux fêtes de fin d’année. Mais autrefois, la traditionnelle branche de gui était seulement rattachée au réveillon de la Saint-Sylvestre. L’objectif étant de s’embrasser sous son feuillage, afin d’attirer le bonheur pour l’année qui vient. Si les téléfilms de Noël peuvent nous laisser penser que cette tradition est originaire du pays de l’oncle Sam, elle nous vient en réalité des Celtes. Les druides considéraient cette plante sacrée aux vertus magiques comme un porte bonheur, capable d’apporter beaucoup d’enfants aux femmes, de protéger du mauvais sort et de garantir des récoltes fructueuses.
4. La bise de minuit : tout part d’une pub pour l’industrie de l’horlogerie
5, 4, 3, 2, 1… “Bonne année !”. Figurez-vous que cette coutume du compte à rebours avant minuit est assez récente puisqu’elle date du début du XXe siècle. “On a oublié combien la mesure des heures était difficile autrefois, écrit l’historienne Marie-Odile Mergnac, dans son ouvrage Petites histoires de nos fêtes en France. L’horloge parlante est une vraie révolution, ainsi que les annonces Lip donnant l’heure sur les ondes radiophoniques. […] Avec ces avancées technologiques de la vie courante, qui nous semblent aujourd’hui si naturelles, il n’est plus question de rater le passage de l’ancienne année à la nouvelle : on guette minuit pour souhaiter une bonne année à tous ceux qui sont à nos côtés ce soir-là…”
5. Une fête populaire depuis l’an 2000
Si tout le monde se souvient du sablier à rebours géant qui orna la Tour Eiffel jusqu’à l’an 2000, un autre élément a marqué le passage au 21e siècle. Longtemps considéré comme un événement familial ou entre amis, le réveillon du Nouvel An est depuis une vingtaine d’années célébré dans la rue, le métamorphosant en fête populaire. Encore une fois, c’est l’historienne Marie-Odile Mergnac qui le note, dans son ouvrage Petites histoires de nos fêtes en France. “Le passage à l’an 2000 a été marqué dans le monde entier par des feux d’artifice d’une ampleur exceptionnelle, se souvient-elle. Le nouveau millénaire est désormais bien entamé, mais les feux d’artifice ou les jeux de lumière sont restés. Les rues se remplissent de passants qui attendent minuit pile pour s’embrasser en se souhaitant bonne année !”