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Sur <i>Kidibam</i>, les jouets ont droit à <i>une seconde vie</i> - Doolittle
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Sur Kidibam, les jouets ont droit à une seconde vie

Pourquoi les jouets seraient-ils différents des vêtements ? Alors que le marché de la seconde main est en plein essor, Théodore Chastel et François Truong ont eu la bonne idée d’une plateforme de jouets d’occasion – vendus jusqu’à deux fois moins cher – pensée pour faciliter le quotidien des parents. Face à l’inflation, on ne dit pas non.

Sur <i>Kidibam</i>, les jouets ont droit à <i>une seconde vie</i> - Doolittle

Tout le monde connaît Vinted ou Leboncoin, grands pontes de la seconde main. Bien qu’il y ait des jouets proposés, l’achat sur ces deux plateformes est souvent accompagné de petites contrariétés. “Finie la galère des petites annonces, peut-on lire dans le communiqué de Kidibam, nouvelle plateforme d’achat-revente de jouets de seconde main. Photos, textos, négos, rendez-vous à 19h10 à la sortie du métro…” Avec Kidibam, il suffit d’indiquer la marque du jouet, l’entreprise s’occupe d’estimer le prix. Pour ceux qui habitent à Paris, l’entreprise peut directement venir chercher le jouet grâce à son vélo cargo. Autrement, des magasins partenaires acceptent les dépôts. 

90% des jouets en France sont importés pour une durée d’utilisation moyenne de 8 mois seulement

Et pas question de revendre un camion sans roues, ni un puzzle à qui il manque trois pièces ! Une fois les jouets et livres rachetés, Kidibam les contrôle, les nettoie et – si nécessaire – les répare au sein de son atelier. “Nous avons identifié et levé tous les points de friction de la seconde main pour les jouets : hygiène et qualité des produits, mais également fluidité du parcours tant pour les vendeurs que pour les acheteurs, explique Théodore Chastel, co-fondateur de la plateforme. Kidibam, c’est vraiment la seconde main en première classe, et ça change tout.” 

En France, par an, 110 000 tonnes de jouets finissent à la poubelle

Tout commence en 1995, lorsque François Truong fait la rencontre de Théodore Chastel sur les bancs de l’école maternelle Fourcroy à Paris. Vingt-six ans plus tard, François devient papa et constate avec dépit l’impact écologique désastreux du jouet. “Souvent importés, fabriqués à partir de plastique, très vite délaissés par des enfants grandissant à vitesse grand V, les jouets finissent la plupart du temps remisés au placard ou encore relégués aux ordures ménagères”, regrette l’entreprise. On se souvient tous du petit pingouin Siffli dans Toy Story 2, oublié sur la plus haute étagère de la chambre et crachant de la poussière… Entre-temps, un chiffre retient particulièrement l’attention de François : en France, chaque année, c’est plus de 110 000 tonnes de jouets qui finissent à la poubelle, soit l’équivalent de 14 000 éléphants de taille adulte. Il ne lui en faut pas plus pour proposer à son vieux poteau Théo de s’attaquer au problème. C’est ainsi qu’en octobre 2022, Kidibam voit le jour. Noël arrivant à grand pas, allez donc faire un tour sur leur boutique en ligne où Duplo, Lego, Fischer ou encore Playmobil attendent patiemment un nouveau foyer. 

Par Ana Boyrie