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Jouer aux <i>jeux vidéos</i> étant enfant permettrait de <i>mieux gagner sa vie</i> à l’âge adulte - Doolittle
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Jouer aux jeux vidéos étant enfant permettrait de mieux gagner sa vie à l’âge adulte

Une info qui devrait fortement intéresser votre ado. Attention à ne pas trop l’ébruiter.

Qui l’aurait cru, que jouer à la Game Boy ou à la PlayStation a des vertus ? Et pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agit ici d’une qualité pécuniaire. En effet, une fois adultes, les jeunes gamers seraient susceptibles de toucher des revenus largement supérieurs à ceux qui ne jouent pas. Ça ne s’arrête pas là : ils auraient également plus de chances de recevoir une promotion. Vérité ou écran de fumée ? C’est en tout cas ce qu’indique un sondage du fabricant de jeux éducatifs Prodigy Education, rapporté par le magazine américain Fast Company. Selon cette étude, menée auprès d’un millier d’Américains, celles et ceux qui ont joué à la console au cours de leurs jeunes années ont 71% de chances en plus d’avoir été promus récemment. Et histoire d’écraser le cliché selon lequel le gamer est une personne isolée socialement, plus à même de connaître l’échec scolaire : en moyenne, ces personnes joueuses gagnent 5 451 dollars (environ 5000 euros) de plus par an. Si souvent, “on associe les jeux vidéo à des aspects négatifs, comme la violence ou l’isolement social”, cette enquête “met en évidence les aspects positifs”, confirme Merritt Ryan –auteur de l’étude et data journaliste chez Prodigy Eudcation– auprès de Korii. “Le travail d’équipe, la prise de décision et la stratégie nécessaires pour certains jeux se traduisent par des compétences professionnelles qui seront précieuses plus tard dans la vie”, poursuit-il. 

Les gamers sortent plus, lisent plus et font plus souvent du sport

Est-ce pour cette raison que –toujours selon ce même sondage– 95% des parents américains (dont les deux tiers avouent qu’ils ont eux-mêmes joué étant petits) laissent leurs enfants “geeker” ? Peut-être. D’autant que la plupart considèrent que cela peut aider à améliorer les capacités de résolution de problèmes de leurs enfants. À la lecture de l’article Korii, “la moitié des enfants concernés obtiennent de très bons résultats scolaires, 38% des résultats sont assez satisfaisants et seuls 14% rencontrent de vraies difficultés”. De l’autre côté de l’Atlantique, le baromètre annuel du jeu vidéo en France, publié par le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) le 16 octobre dernier, balaie aussi de nombreux clichés scotchés aux fronts des gamers. Selon l’étude rapportée par France Inter, les joueurs réguliers ne restent pas enfermés dans leur chambre contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais sortent plus que l’ensemble des Français, que ce soit au cinéma (76% contre 68%), au musée (51% contre 47%), au théâtre (27% contre 24%) ou au concert (41% contre 37%). Ce n’est pas tout : ils lisent plus et font plus souvent du sport ! On comptabilise 71% de lecteurs chez les joueurs, contre 66% pour l’ensemble des Gaulois. Et pour ce qui est de bouger, 76% des gamers s’activent au moins une fois par mois, ce qui est 6 points de plus que la moyenne française. Bref, si vous aviez encore des doutes quant aux sessions vidéoludiques de vos enfants, vous voilà fixés. 

Par Ana Boyrie