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Guide de survie : le restaurant avec un enfant
Ce midi, on sort ! Vous avez décidé de vous laisser aller à un petit resto, « comme avant ». Ou presque, puisque vous comptez désormais au moins un couvert en plus. Pour que cette bouffée d’oxygène ne se transforme pas en véritable enfer, on vous partage quelques conseils stratégiques.
Comment choisir le restaurant ?
Aucun établissement n’indique clairement la mention « kids friendly » ? Tant pis, repérez les petits îlots de daronie et réfugiez-vous auprès de vos compatriotes. Vous voilà dans une safe zone : comptez sur des rapports de bon voisinage, quelques échanges de sourires compatissants, voire des confidences sur votre nouveau rapport au sommeil (« le réveil avant 6h pique un peu« ). N’en voulez pas aux non-initiés qui vous jettent des regards exaspérés. Il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.
Le plan B : Va pour la livraison à domicile. Ne le vivez pas comme un échec : il faut savoir perdre des batailles pour gagner la guerre – ou avoir la paix, en l’occurrence.
Comment s’assurer que l’enfant reste à table ?
Restaurants partout, chaises hautes nulle part ? Prenez les devants en investissant dans un réhausseur portatif. Ou rentabilisez cette superbe poussette à 900 euros, même si contrairement à ce que le prix laisse penser, l’engin ne possède pas l’option « endormissement autonome le temps d’un repas en toute quiétude« . Venez alors trois quarts d’heure en avance pour tourner autour du resto et priez pour que votre petite merveille batte son record de sieste une fois les yeux fermés (33 minutes lundi dernier, qui dit mieux ?). Si l’enfant a la bougeotte malgré tout, consolez-vous : le poursuivre dans toute la salle vous fera au moins perdre les calories de cette formule complète entrée-plat-dessert.
Le plan B : Invitez belle-maman et voyez si ses conseils soi-disant avisés (mais surtout non-sollicités) font vraiment des miracles.
Que choisir sur la carte ?
S’il n’y a pas l’ombre d’un menu enfant sur la carte, misez sur le combo steak / frites, une vraie valeur sûre, ou tentez les finger food, qui raviront les enfants en quête d’autonomie. Dans tous les cas, préférez un plat que vous aimez également car c’est vous qui finirez l’assiette de votre progéniture. Evitez peut-être les plats en sauce, à moins de vouloir customiser ce chemisier un peu trop blanc à votre goût. Et si possible, faites l’impasse sur le riz et la semoule. Le serveur appréciera.
Le plan B : Commandez du pain. Beaucoup de pain.
Avec quoi occuper l’enfant ?
L’équation est simple : quinze minutes d’attention en moyenne pour un repas d’environ une heure. Prévoyez au minimum quatre activités différentes – coloriage en entrée, gommettes au plat principal, petites voitures au dessert et puzzle au café. Résultat : une conversation entre adultes qui dure enfin plus de dix secondes sans interruption… au moins jusqu’au fameux « j’ai envie de faire pipi« .
Le plan B : Mettez l’enfant au défi de trouver sept différences entre deux images – parfaitement identiques, sinon ce n’est pas drôle. Attendez l’addition avant de révéler la supercherie.
- Visuel à la une Ayşenaz Bilgin sur Pexels
