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Guide de <i>survie</i> : la première rentrée à l’<i>école</i> - Doolittle
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Guide de survie : la première rentrée à l’école

Tic, tac… c’est bientôt la rentrée ! Hier encore, vous étiez dans les couches et les biberons, et paf, votre bébé d’amour a grandi et s’apprête déjà à faire ses premiers pas d’élève. Vous angoissez un peu aussi ? Voici quelques astuces pour une rentrée sans stress.

Comment parler de l’école à mon enfant ?

Soyez concrets. Expliquez-lui ce qu’il va y faire, qui il va rencontrer, comment se déroulera sa journée. Les albums jeunesse sont d’excellents supports pour initier la discussion et aider votre enfant à visualiser cette prochaine étape.

Le conseil de la maîtresse / du maître : C’est un moment important qui doit être vécu comme tel mais aucune raison de lui mettre la pression. L’objectif de la maternelle est avant tout de faire aimer l’école à l’enfant. Il doit y prendre du plaisir. Non, il n’apprendra pas à lire dès la première année. Il ne saura pas résoudre une équation non plus. Même si vous rêvez secrètement d’en faire un petit génie, chaque chose en son temps !

Que faut-il mettre dans son sac ?

La liste des affaires est communiquée par l’école, mais un rappel important : n’oubliez pas le doudou. Il est généralement mis de côté à l’entrée en classe (dans une caisse parfois surnommée « l’école des doudous »), mais il sera toujours utile en cas de gros chagrin. Du change, aussi, si vous ne tenez pas à retrouver votre enfant avec le pantalon de Julien, ancien élève de la promo 1997.

Le conseil de la maîtresse / du maître : Etiquetez ses affaires. Vous serez surpris de voir que votre progéniture est capable d’oublier son manteau aux toilettes par -12°C ou encore que les trois-quarts de ses camarades portent le même ciré jaune par temps de pluie. Tant que vous y êtes, achetez directement un gros pack d’étiquettes et enterrez la hache de guerre avec le thermocollant, car vous avez encore dix ans de repassage devant vous.

Comment l’habiller le jour J ?

Gardez en tête qu’en maternelle, il y a beaucoup d’activités manuelles. Qui dit « manuelles », dit « feutres, peinture, colle ou pâte à modeler » – et on ne vous apprend rien, la créativité des petits a tendance à déborder de la feuille. Ce n’est donc pas le meilleur moment pour lui enfiler sa robe de baptême ou sa petite chemise blanche en lin. Vous voulez tout de même marquer le coup ? Laissez-lui le choix de son t-shirt : sentiment de confiance assuré.

Le conseil de la maîtresse / du maître : Sachant qu’il faut environ trois minutes pour chausser un enfant et nouer ses lacets, combien de temps faudra-t-il à l’enseignant(e) pour aider ses trente élèves à remettre leurs chaussures après la séance de gym ? On vous évite le calcul : privilégiez les baskets à scratch ou avec des élastiques. Vous favoriserez l’autonomie de votre petit bout et vous n’imaginez pas à quel point cela facilitera la vie de tout le monde.

Que faut-il faire en arrivant ?

Dire bonjour, faire les présentations – rien de sorcier, en somme. Laissez-vous guider par l’enseignant(e) : certains laissent la possibilité aux parents de visiter la salle de classe avec leurs enfants, d’autres préfèrent que les adieux se fassent sur le pas de la porte. Dans tous les cas, préparez les mouchoirs… pour vous, surtout !

Le conseil de la maîtresse / du maître : Il ne veut pas vous quitter et s’agrippe à vous en hurlant comme une bête ? C’est impressionnant, ça déchire le cœur, mais sachez que ces pleurs s’arrêtent deux minutes après votre départ. Deux recommandations, cependant : ne vous éternisez pas et assurez-vous que votre enfant vous regarde partir. C’est un leurre de croire que filer en douce évitera le drame. Au contraire, c’est là que le chagrin devient inconsolable.

Et après ?

« Comment s’est passée ta journée ? – Bien. » ; « Qu’as-tu fait aujourd’hui ? – Je ne sais pas. » Voilà le genre de réponses laconiques auxquelles il faut vous attendre, alors même qu’auparavant, votre mini moulin à paroles n’hésitait pas à commenter en live tous ses faits et gestes. Difficile de savoir si l’enfant ne se souvient pas ou s’il a tout simplement la flemme de vous raconter, mais quoi qu’il en soit, faites-vous à cette idée : il commence à cultiver son jardin secret.

Le conseil de la maîtresse / du maître : Pour certains enfants, le deuxième jour d’école est plus difficile que le premier. Le pauvre bout de chou se sent dupé : il n’avait pas compris qu’il faudrait retourner en classe dès le lendemain. Rassurez-vous, la détresse du matin va vite passer ! Attendez quand même avant de lui révéler qu’il reste encore quelques années à tirer.

Par Amélia Dollah