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Dans le village olympique, les athlètes pourront aussi jouer avec leurs enfants dans une crèche
Pour la première fois de son histoire, le village olympique accueille une crèche ainsi qu’un espace dédié à la santé mentale des athlètes. Un espace permettant de concilier vie sportive et familiale. Forcément, on valide.
C’est une grande première. Du 26 juillet au 11 août, le village olympique des JO de Paris intègrera une crèche, en plus d’un espace pour la “santé mentale des athlètes”, a annoncé le Comité international olympique. Bon, que les sportifs ne s’emballent pas, la future pouponnière “ne fournira pas de services de garde d’enfants”. En revanche, sera mis à disposition “un espace de jeu propice à la création de liens familiaux”, réservable “pour un créneau horaire privé ou partagé”, indique le comité. La crèche olympique offrira donc un environnement calme et confortable, avec un espace dédié à l’allaitement, des aires de jeu adaptées ainsi qu’une zone pour changer les couches. Les athlètes pourront alors concilier vie sportive et vie familiale. Ce qui n’est pas pour déplaire à l’ex-hockeyeuse finlandaise, Emma Terho, présidente de la commission des athlètes du CIO. “Je sais ce que l’on ressent car j’ai participé aux Jeux olympiques d’hiver de 2014, en tant que mère d’un jeune enfant”, lance-t-elle avant de rappeler que “la grossesse et la maternité ne doivent pas signifier la fin d’une carrière pour les athlètes féminines”. La scandinave n’est -heureusement- plus la seule à s’emparer du sujet. Preuve en est : la FIFA a récemment étendu le congé maternité adopté en 2011 et prôné “plus de contacts” entre les joueuses et leur famille pendant les tournois internationaux.
“Un espace permettant aux athlètes et à leur entourage d’être à l’écoute de leurs émotions et de se préparer sur le plan psychologique”
Pourquoi s’arrêter là ? Situé à cheval entre Saint-Denis et Saint-Ouen, le village olympique abritera également une équipe dans “un espace permettant aux athlètes et à leur entourage d’être à l’écoute de leurs émotions et de se préparer sur le plan psychologique”, annonce le CIO. L’organisation souhaite que les choses soient claires : là-bas, “aucun problème ne sera insignifiant”. L’équipe dédiée – “dont les membres ont été formés à la protection des athlètes et aux premiers secours en santé mentale” se tiendra prête à recevoir et proposera des exercices de respiration ou de visualisation, afin de réduire l’anxiété et améliorer la concentration. Ça marche aussi bien pour les performances sportives que parentales…