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Saint-Valentin : on se souvient tous, <i>enfant</i>, de notre premier <i>amour</i> - Doolittle
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Saint-Valentin : on se souvient tous, enfant, de notre premier amour

Et vous, c’était qui ?

Qui, petit, n’a pas eu droit à l’éternelle question : « Alors, c’est qui ton amoureux·se ? ». Si, parfois, les parents y accordent peu d’importance, le premier émoi marque pourtant la vie d’un enfant. Preuve en est cette série de témoignages, qui ne manquera pas de vous faire sourire.

Anecdote n°1

« Je venais d’emménager à Joinville-le-Pont et la petite fille de cinq ans que j’étais, est tombée sous le charme de Mickael : un joli petit garçon métisse aux cheveux noirs bouclés coupés courts. Sur la photo de classe, en dernière année de maternelle, on nous voit au premier rang, les jambes croisées, se tenant la main tout en souriant. Après ça, nous n’avons plus jamais été dans les mêmes écoles. Je n’ai jamais su ce qu’il était devenu. »

Anecdote n°2

« Avec Pierre-Emmanuelle en maternelle, on s’aimait à la folie. J‘allais jouer chez lui, lui venait chez moi, j’ai même pu dormir un soir chez lui. Problème : il était hyper copain avec Mathias, un garçon un peu fou fou. Et un jour, il décide de montrer son zizi à toute la cour. Je lui avais pourtant dit que s’il faisait ça, il ne serait plus mon amoureux. La pression sociale d’être cool devant son pote a eu raison de lui, il l’a fait. CUT : c’était plus mon amoureux, je ne suis plus allée jouer chez lui, c’était fini. »

Anecdote n°3

« En primaire, je suis tombé amoureux d’Élisabeth qui malheureusement n’était jamais dans ma classe. Mais j’étais persuadé d’une chose : il fallait qu’elle devienne ma petite amie. Sauf qu’à 15 ans, mes parents décident de me mettre en pension pour garçons. Je m’ennuie, c’est terrible, mais je pense toujours à Élisabeth. Pour m’occuper, je décide de lui écrire une lettre. Je ne sais plus comment j’ai trouvé son adresse, toujours est-il que la démarche l’a fait marrer. Elle a répondu et m’a donné son numéro de téléphone. On a dû s’échanger sept ou huit lettres. Dès que je suis sorti de pension – je me suis fait virer au bout de trois mois – je lui ai donné rendez-vous au ciné et c’est devenu ma première petite amie. Mon premier amour a été ma première petite amie, je m’en étais donné les moyens. Bon, pour finalement la ghoster derrière… »

Anecdote n°4

« Mon fils a eu sa première amoureuse à 3 ans. On a une vidéo où lui est habillé en prince, elle en princesse ; ils s’embrassent, ils se bécotent, ils se tiennent bras dessus bras dessous. Ils se sont finalement retrouvés à 15-16 ans et sont toujours ensemble aujourd’hui. »

Anecdote n°5

« Stéphanie avait 3 ans, moi aussi. On aimait beaucoup s’embrasser sur la bouche. À cette époque, j’avais toujours un chapeau de cowboy ou un seau jaune sur la tête pour jouer au facteur sur mon tricycle. C’était à Neuvy-Deux-Clochers, en pleine forêt. Il y avait là-bas quatre maisons, une seule petite rue et un gros émetteur TDF dans lequel les quatre familles résidantes travaillaient. Il y a deux ans, j’ai parlé de ma “petite amoureuse” à un journal quotidien régional. Quelques jours plus tard, je reçois un sms avec deux photos de moi, à 3 ans, embrassant Stéphanie. Le message était signé : “Salut, c’est la petite amoureuse.” Elle avait retrouvé mon numéro de téléphone, suite à la parution de l’article. »

Anecdote n°6

« En CE1, je vivais un étrange triangle amoureux : une autre petite fille et moi-même partagions le cœur et les sessions bisous de Cédric, à qui ça ne posait aucun problème d’avoir “deux amoureuses”… Il a fini par choisir en exclusivité Jessica : premier cœur brisé. »

Anecdote n°7

« C’était à l’école primaire : Adrien qu’il s’appelait. Un p’tit blond footeux trop mignon. Alors qu’on était en rang deux par deux dans le préau, il m’a foutu – sans faire exprès – un coup de coude dans la mâchoire. Je saignais des dents, c’était horrible… Mais j’étais amoureuse de lui, donc impossible de lui crier dessus. Ça a été l’élément déclencheur qui a fait qu’on s’est mis ensemble. On est ensuite parti en voyage scolaire en Allemagne, on faisait des photos à deux sur le marché de Noël grâce à l’appareil jetable que mes parents m’avaient donné. Et un jour, sans crier gare, il m’a quittée. Pour qui ? Ma meilleure amie ! J’étais abattue, désespérée. Et j’ai évidemment découpé toutes les photos où nous étions deux, pour enlever sa tête. »

Par Ana Boyrie