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Pourquoi Bluey est le meilleur dessin animé du moment
Derrière les mastodontes type Pat’ Patrouille, Peppa Pig ou Sam Le Pompier (et les enfants très énervants qu’il doit sauver sans cesse), il y a un dessin animé qui monte, qui monte, qui monte. Ça s’appelle Bluey, ça vient d’Australie et c’est peut-être, à notre humble avis, ce qui se fait de mieux aujourd’hui à la télé et sur les plateformes pour les petits. La preuve en quelques points.
3 – Parce que la série a les quatre pattes bien ancrées dans son époque.
Ca parait bête à dire mais ça fait du bien de voir cette famille de bouviers casser tous les stéréotypes qu’on nous a vendus pendant des plombes dans nombre de dessins animés. Finies les premières saisons de Peppa Pig où le papa joue au foot, n’aime pas le rose et s’asseoit dans son fauteuil pour lire son journal pendant que la maman fait la cuisine. Bluey – qui est bleue donc –, est une fillette de 6 ans qui aime peut-être les poupées et le rose, qui sait, mais qui est surtout téméraire, créative, curieuse, qui peut être casse-pieds, espiègle ou adorable, qui aime se construire des mondes dans lesquels jouer avec sa petite sœur Bingo. Les parents ne sont pas en reste puisque le père Bandit et la mère Chilli prônent bien entendu une éducation positive, bienveillante et s’impliquent à fond dans les jeux et les aventures palpitantes de leurs filles pour leur distiller des leçons sur la résilience, le courage, l’amitié, le partage et tutti quanti. Des leçons qui leur servent également à eux, en tant que parents.
2 – Parce que c’est trop bien, c’est tout, c’est comme ça, ça ne se discute pas !
Impossible de ne pas accrocher à Bluey : le générique avec les petites danses des personnages est hyper efficace – attention à l’air qui peut vous trotter dans la tête et sortir à tout moment de votre bouche au boulot –, les graphismes dénotent de tout ce qu’on voit en 3D hyper modélisé d’aujourd’hui en proposant une 2D un peu rétro très colorée, le mélange entre humour – mention spéciale à l’épisode de la rencontre entre le papa et la maman dans les années 80 – et émotion – on verra votre état après les épisodes de la perruche ou de la pluie – est savamment dosé et toute la riche galerie de personnages (proches, familles, voisins, copains-copines…) est attachante à souhaits. Bon, et puis si ça ne suffit pas à vous convaincre alors que ça cartonne déjà dans une soixantaine de pays, allez voir toutes les critiques disponibles sur la série, elles sont unanimes à décrire le caractère quasi-révolutionnaire de Bluey.
1 – Parce que c’est accessible à tous.
Bluey est un dessin animé accessible à tous. A la fois sur le fond, puisqu’à partir de 4 ans, les enfants peuvent s’amuser devant et commencer avec l’âge à intégrer les nuances et les messages que les auteurs essaient de faire passer. C’est aussi un programme que les parents et adultes prendront plaisir à regarder, voire à débriefer, avec eux. Et sur la forme puisque si l’intégralité des trois saisons est disponible sur Disney+, on trouve également deux saisons sur Canal+ ou Salto mais, surtout, France 5 et Okoo proposent beaucoup d’épisodes gratuitement suffisants pour découvrir l’univers de la joyeuse tribu Heeler.