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Jacqueline Goepfert, la <i>reine</i> des fèves - Doolittle
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Jacqueline Goepfert, la reine des fèves

À plus de 80 ans, cette habitante de Pfastatt collectionne plus de 180 000 fèves. Au cas où vous vous posez la question : on appelle ça la fabophilie.

Il n’y a pas que les enfants qui raffolent des fèves. La preuve avec Jacqueline Goepfert. Fabophile invétérée, cette Alsacienne octogénaire serait la plus grande collectionneuse de France. Cela fait en effet 42 ans qu’elle garde précieusement les petites figurines de porcelaine. Selon son dernier pointage, à l’issue de 2022, sa maison en abrite 182 600. C’est simple, il y en a partout. Même aux toilettes, confie-t-elle à L’Ami Hebdo. De quoi attirer, chaque année, la presse régionale et nationale. En moyenne, Jacqueline ajoute 6000 fèves par an à une collection parfaitement répertoriée. “Si je cherche cette fève par exemple, je vois qu’elle se trouve au meuble 179, j’ai aussi noté l’étagère et sa place dans la rangée. Pour être sûre de ne pas me tromper, parce que celle-ci je ne l’ai pas encore en photo”, explique-t-elle dans l’article. Mieux vaut savoir où chacune se trouve, car parmi sa collection, Jacqueline possède quelques pièces rares : des fèves datant de 1875, année où la tradition de la fève en porcelaine a commencé. “Mais aussi des fèves faites à partir de lave de volcan”, poursuit-elle. 

En moyenne, Jacqueline ajoute 6000 fèves par an à sa collection

Outre sa collection, Jacqueline fait partie de l’Association des Fabophiles de France, propose un journal bi annuel, organise des salons – la bourse aux fèves de Cora Dornach depuis 1998, celle d’Oltingue depuis 2007 – et design même ses propres fèves. Que ce soit pour le mariage de son fils – à l’origine de sa passion – pour ses noces d’or ou pour le baptême de son petit-fils, Jacqueline a fait faire des centaines de fèves. Le processus est assez simple : elle dessine, puis se tourne vers des céramistes : “Ils savent ce que j’attends et j’essaie de travailler avec les meilleurs comme Alain Prudhomme, de Reulle-Vergy, en Bourgogne”, partage-t-elle à L’Ami Hebdo. La fabophile en est persuadée, toutes les occasions sont bonnes pour fabriquer une nouvelle fève. Peu importe si cette dernière ne finit pas dans sa part. 

Crédit : Jacqueline Goepfert - JG - Doolittle

Crédit : Jacqueline Goepfert - JG

Par Ana Boyrie