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Guide de <i>survie</i> : les courses au supermarché avec un <i>enfant</i> - Doolittle
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Guide de survie : les courses au supermarché avec un enfant

Faire ses courses, c’était déjà la plaie avant. Mais depuis qu’on doit traîner les kids dans les allées du supermarché, c’est devenu un enfer. Puisqu’il faut bien remplir le frigo et pour vous éviter d’y passer des heures, voici quelques conseils.

Comment s’assurer de ne pas perdre l’enfant ?

Dans ce labyrinthe géant aux milliers de packagings colorés, rien d’étonnant à ce que votre enfant s’échappe pour en explorer tous les recoins. Si l’option « siège dans le caddie » n’est pas disponible et que vous ne souhaitez pas franchement le tenir en laisse (si, si, ça existe !), voici une idée pour canaliser la bête : donnez-lui des missions. « Peux-tu prendre le paquet de coquillettes rouge ? », « Choisis des gâteaux pour ton goûter« . Les enfants adorent qu’on les responsabilise et certains supermarchés ont même eu l’idée géniale de disposer des caddies miniatures à l’entrée des magasins. Le risque étant que l’enfant improvise un putsch et que vous passiez ensuite 40 minutes à lui expliquer pourquoi vous n’achèterez pas ce petit pot de safran à 6,50€ et ces 14 paquets de bonbons.

Le plan B : Proposez-lui une partie de cache-cache. Postez-le à côté de l’accueil et demandez-lui de compter jusqu’à 2560 avant de venir vous trouver. Attention, pas de triche !

Faut-il être flexible sur la liste de courses ?

Le putsch est lancé, l’enfant déroule de nouvelles revendications à chaque rayon du supermarché : un stylo plume Avengers, des Kinder surprise, une nouvelle brosse à dents, cinq paquets de céréales différents… libre à vous de tenir vos rangs, mais sachez que personne ne jugera pour avoir cédé sous la pression en vue d’éviter le caprice du siècle. Vous aviez prévu d’acheter des yaourts ? Demandez-lui de choisir entre deux marques et exposez, l’air de rien, tous vos arguments en faveur de celle que vous aviez dans le viseur. « La liberté, c’est le choix » – il s’agit simplement de l’amener à faire le même choix que vous.

Le plan B : Pas d’idée alternative, mais une question : vous aviez vraiment une liste de courses ?

Comment réagir si l’enfant se roule par terre ?

Cauchemar. Vite, dégainez un morceau de pain ou éventrez le premier paquet de Krema qui vous tombe sous la main, peu importe, mais détournez son attention avec de la nourriture, quitte à flanquer vos principes à la poubelle pour cette fois. Ou bien ne faites rien et attendez que l’orage passe si vous n’avez pas de mal à supporter les 90 décibels de cris et les regards de pitié des passants. Après tout, l’enfant finira par se calmer. Le tout est de savoir dans combien de temps et dans quel état vous serez tous les deux.

Le plan B : Que diriez-vous d’un peu de couture ? Adaptez le principe du « Baby mop » en assemblant des morceaux de serpillière au t-shirt de votre enfant. Ça n’évitera pas le caprice, mais vous aurez une belle photo pour relancer le hashtag #assholeparent.

Et à la caisse ?

Toujours la responsabilisation. Demandez-lui de vider le panier et de placer les produits sur le tapis roulant (bonus : vous éviterez de vous casser le dos) et proposez-lui de payer avec votre carte bancaire. Préférez le sans contact… Ce serait dommage de bloquer la CB parce qu’il a tapé 80-11 au lieu de 91. Trois fois, en plus.

Le plan B : Si vous avez testé le cache-cache, il serait peut-être temps d’aller récupérer votre enfant.

  • Image à la une de Greta Hoffman via Pexels 
Par Amélia Dollah