Menu Fermer
S'abonner
En voiture, <i>Simone</i> ! - Doolittle
  • Lifestyle
  • Pratique

En voiture, Simone !

Sans lui, on ne peut aller nulle part, pas même sortir de la maternité : le siège-auto. Apparu dans les années 1930, cet objet aujourd’hui indispensable avait plus pour objectif d’assurer la tranquillité des parents que de protéger bébé. Jusqu’au jour où le confort et la sécurité des tout-petits sont devenus primordiaux. Retour sur l’évolution du siège-auto qui montre, de concert, l’évolution des préoccupations.

« Si on faisait la route avec ma grand-mère en 4 CV, ça durait toute la journée, si on y allait avec mon père dans sa Floride, ça ne durait que 4 heures. En revanche, on était malade comme des chiens car il fumait Gitane sur Gitane… Le choix était cornélien.” Des anecdotes en voiture lorsqu’il était enfant, Thibault en a plein son coffre. Des éclats de rire, des parties endiablées, des disputes ou malheureusement, des mauvaises nouvelles : “Je me souviens quand ma grand-mère m’a annoncé au volant de cette fichue Dauphine où je ne voyais pas la route, que mes parents allaient divorcer. Je me souviens de moi, enfoncé sur la banquette arrière, sentant le sol s’écrouler sous mes pieds”, écrit ce passionné d’automobile dans Souvenirs d’auto. C’était les années 60. La production d’automobiles bat son plein : les sorties de nouveaux modèles s’accélèrent et les constructeurs se multiplient. À cette époque, la voiture est un objet de rêve – symbole de richesse – et n’a d’importance que sa carrosserie. Donc, sans surprise, la sécurité des enfants n’était pas une priorité…

Les ceintures n’existaient pas, les sièges-auto encore moins. Enfants, on était totalement libres de nos mouvements à l’arrière de la voiture. Et ça ne posait strictement aucun problème à nos parents”, se rappellent Patrice et Sonia*, tous deux nés à l’aube des sixties. “Quand on partait en vacances au sport d’hiver, on roulait de nuit, ajoute Sonia. Entre ma sœur et moi, il y en avait une qui dormait sur la banquette arrière et l’autre parterre avec oreiller et duvet.” Pour les bébés, on serait tenté de dire que l’installation était un peu moins freestyle. La position couchée étant la seule possible, les parents “se servaient généralement du landau” ou d’un berceau de voyage, posé dans le sens de la longueur sur la banquette arrière. Sinon, les bras de la mère faisaient office de harnais. Une protection regrettablement vaine, en cas d’accident. Pendant ce temps-là, de l’autre côté de l’Atlantique, les choses commençaient à changer.

La tranquillité avant la sécurité

Comme à peu près tout, c’est aux États-Unis que l’histoire du siège-auto a débuté. Dans les années 1930, les parents s’interrogent sur la façon de conduire sans être dérangés par leur descendance. Les premiers modèles apparaissent alors. Peut-être étaient-ils novateurs pour l’époque, aujourd’hui, ils font froid dans le dos : des sièges faits d’une armature métallique assortie de bois et de toile de jute. À l’intérieur, aucune sangle, liberté totale. Les publicités de l’époque ne parlaient d’ailleurs pas de protection, mais de tranquillité. “Hold that tiger” (“maintenez ce tigre” en français, faisant référence à l’enfant, ndlr), pouvait-on lire comme slogan. Et puisqu’à cette période, la productivité était déjà au goût du jour, un industriel avait décidé d’attirer la clientèle en ajoutant une barre métallique sur laquelle était fixé un petit volant, adorablement baptisé la “drivette”. Les années 1950 ne sont pas beaucoup mieux : un siège en suspens, fixé à 50 centimètres au-dessus de la banquette, corps face à la route. Objectif : surélever l’enfant afin qu’il puisse voir le paysage et, ainsi, laisser tranquille ses parents. Autre avantage : la maman pouvait garder un œil sur son enfant pendant le trajet. En revanche, les conditions étaient optimales pour que l’enfant traverse le pare-brise, tête la première…

Bertil Aldman, père du siège-auto

Il faut donc attendre les années 1960 pour que la notion de sécurité entre en jeu. Décennie durant laquelle les fabricants imaginent le “safety shell”, que l’on pourrait presque qualifier de siège blindé. Inspiré des travaux de la NASA pour les astronautes, considérant que le dos amortit le choc et la structure préserve la nuque, c’est un certain Bertil Aldman – ingénieur suédois – qui, en 1964, présente le premier siège intégral dos à la route, installé dans une Volvo PV544. Une autre révolution a lieu cinq ans plus tard : celle du siège-auto avec bouclier intégré, baptisé “Peggy”, qui à l’époque devient rapidement une norme. Passé cette date, c’est un vrai défilé. Siège baquet de voiture de course, siège coque, siège garni de mousse, ceinture abdominale, harnais trois points… Il y en a pour tous les goûts. Au point qu’en 1976, la revue 50 millions de consommateurs publie une étude comparative. Mais pourquoi tant d’évolutions ? À partir des années 1970, la sécurité routière ne cessant de se renforcer, les fabricants de sièges-auto doivent répondre à des règles de plus en plus strictes. Depuis, le cahier des charges est le même pour tous : on consolide la structure et on apporte plus de confort.

Du plus dur au plus simple

1990. Patrice et Sonia deviennent parents d’un petit garçon. La même année, la législation prévoit que tous les passagers d’une voiture doivent être attachés. “Pour nous, le siège-auto était encore un peu extraterrestre, sourit Sonia. Il est devenu obligatoire deux ans plus tard je crois, mais toujours face à la route.” En effet, ce n’est qu’en 2013 que la norme R129, plus connue sous son nom européen I-Size, entre en vigueur obligeant les parents à installer leur bébé dans une coque-auto dos à la route et ce, jusqu’à 15 mois minimum. “Les modèles que l’on peut installer à l’avant (à condition de pouvoir désactiver l’airbag, ndlr), on n’a pas connu non plus, regrette Sonia. Mes enfants étant installés à l’arrière, dos à la route, je ne les voyais pas. C’était un stress pour moi. J’ai d’ailleurs souvent confié aux aînés la mission de surveiller les plus petits”, se souvient-elle. Aujourd’hui grands-parents d’un petit bonhomme de sept mois, Patrice et Sonia constatent avec joie de nombreuses améliorations : plus de confort, plus de légèreté, meilleure sécurité mais surtout, une plus grande facilité d’usage. Car à leur époque, installer un siège-auto relevait du casse-tête chinois. “C’était tout sauf pratique, soupire Patrice. Une vraie galère pour passer la ceinture dans les interstices du siège. C’était tellement une prise de tête qu’il fallait être deux, rit-il. Un qui tire la ceinture, l’autre qui la passe pour la verrouiller.

En voiture, <i>Simone</i> ! - Doolittle

La coque-auto Nuna PIPA™ urbn

En voiture, <i>Simone</i> ! - Doolittle

La coque-auto Nuna PIPA™ urbn

En voiture, <i>Simone</i> ! - Doolittle

La coque-auto Nuna PIPA™ urbn

En voiture, <i>Simone</i> ! - Doolittle

La coque-auto Nuna PIPA™ urbn

“Installée en 4 secondes chrono en main”

Aujourd’hui, “clic-clac-boum” : en quelques secondes à peine, l’affaire est pliée. C’est ce qu’annonce Nuna qui – parmi une offre existante déjà large – a su se démarquer. Cette marque d’origine néerlandaise a récemment présenté son nouveau modèle Nuna PIPA™ urbn : “la seule coque-auto sans base, dotée d’un système ISOFIX avec connecteurs intégrés et externes, pour être installée en 4 secondes chrono en main”. Que ce soit en taxi pour un rendez-vous chez le pédiatre, en voiture de location le temps d’un week-end ou dans son propre véhicule, ce modèle révolutionnaire passe partout. Bonus : la coque – qui ne pèse que 3,3 kg, sans insert ni canopy – dispose également d’un système de déverrouillage d’une seule main lorsqu’on l’extrait de la voiture ou de la poussette. “Nous avons passé plus de deux ans à concentrer nos expertises sur la conception d’un système de siège coque-auto pour bébé qui dépasse toutes les attentes des jeunes parents, nous y sommes parvenus !”, se réjouit Steve Gerhart, vice-président du développement produit chez Nuna. La sécurité et le confort, ça n’a pas de prix. Surtout, pour les tout-petits.

*Les prénoms ont été modifiés

  • Article écrit en partenariat avec Nuna, à l’occasion du lancement de sa coque-auto sans base PIPA™ urbn, plus d’infos ici.
Par Ana Boyrie