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D’après une étude, les <i>enfants du milieu</i> seraient les meilleurs - Doolittle
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D’après une étude, les enfants du milieu seraient les meilleurs

Si c’est une étude qui le dit…

Si l’on en croit les enfants (rappelons que la vérité sort de leur bouche), être celui du milieu est la moins bonne place. Pourquoi ? Parce que l’aîné·e étant le premier à tout réussir, passe son temps à faire de l’ombre au deuxième. Tandis que le troisième enfant – ou du moins le dernier de la fratrie – absorbe toute l’attention et l’affection des parents. D’où l’expression “le p’tit dernier”, fréquemment dégainée pour sous-entendre que le bambin en question est sans cesse chouchouté. Mais alors, que reste-t-il à l’enfant du milieu ? Si ce n’est son talent d’adaptation et son rôle de médiateur qui permet d’éviter une troisième Guerre mondiale entre frères et sœurs. À la surprise générale, la science vient mettre son grain de sel : oui, oui, une étude confirmerait que les enfants du milieu sont de bien meilleures personnes que leurs frères et sœurs. Cheh. 

Plus humbles, plus honnêtes, plus sympas

Relayée par la National Academy of Sciences (NAS), cette étude a été conduite par des psychologues de la Brock University sur plus de 700 000 personnes. Afin d’identifier les “différences de personnalités entre les ordres de naissance et la taille des fratries”, les chercheurs ont utilisé le procédé HEXACO Personality Inventory. Ce dernier se concentre sur 6 facettes de la personnalité, à savoir : l’honnêteté-humilité, l’émotivité, l’extraversion, la bienveillance, la conscience et l’ouverture aux expériences. 

“Ils pardonnent plus facilement à ceux qui les ont blessés, jugent moins les autres”

Les données révèlent que les enfants du milieu sont davantage humbles et honnêtes. Ces derniers seraient même “moins [enclins] à manipuler les autres, enfreindre les règles et sont moins attirés par le luxe et le statut social élevé”, rapporte le journal de la NAS. Et si ça ne suffisait pas, il se trouve que ces enfants du milieu ont également d’excellents scores en  bienveillance : “Ils pardonnent plus facilement à ceux qui les ont blessés, jugent moins les autres, sont davantage prêts à faire des compromis, et contrôlent mieux leur tempérament”, poursuit l’étude. Si le corps scientifique ne sait pas encore expliquer les raisons de ces différences, ce qui est sûr, c’est qu’Elon Musk n’est pas l’enfant du milieu… 

Par Ana Boyrie