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Avez-vous déjà entendu parler des “Sleepunders” ?
Quel enfant n’a jamais stressé en se rendant à sa première “soirée pyjama” ? Mais surtout, quel parent n’a pas angoissé à l’idée de laisser dormir sa progéniture chez des inconnus ? Pour apaiser cette anxiété tout à fait normale, certains darons ont trouvé la solution.
Quand il s’agit de faire plaisir à leur enfant, sans montrer la moindre inquiétude (ou nostalgie, parce que ce dernier a tant grandi), les parents peuvent se montrer très inventifs. Si les “period parties” – fêtes que des mères organisent en l’honneur des premières règles de leur fille – nous laissent quelque peu perplexes, un nouveau phénomène a vu le jour : celui des “Sleepunders”. Il concerne les parents (très) poules, fermés à l’idée de laisser leur enfant dormir chez des gens qu’ils ne connaissent pas. Dur de voir son petit quitter le nid. Pour autant, ces mêmes parents souhaitent l’épanouissement de leur enfant, que ce dernier puisse se faire des amis. Existe-t-il un compromis ? Oui, c’est précisément là que la stratégie “Sleepunder” intervient.
Après la fête, tout le monde chez soi
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une soirée pyjama, tout ce qu’il y a de plus classique. À un détail près : les parents viennent récupérer leur bambin, avant l’heure du coucher. Ainsi, l’enfant peut profiter de sa soirée, sans gâcher la vôtre – car trop anxieux de ce qui peut lui arriver. Sans oublier les coups de téléphone du parent hôte à 3 heures du matin, qui ne sait plus quoi faire de votre enfant insomniaque… Selon Erika Souter, coach parentale, les enfants ont besoin de cette interaction : “Les priver totalement de ces moments avec leurs camarades n’est pas forcément une bonne chose”, estime-t-elle sur Good Morning America. Pour ce qui est de l’âge, c’est chacun son rythme. Mieux vaut s’assurer que l’idée d’une soirée pyjama sleepunders lui plaise. Comment ? “Il faut le préparer psychologiquement, en lui apprenant à respecter ses limites personnelles et à sortir d’une situation où il ne se sent pas en sécurité, poursuit la coach. Il est important qu’il ait une porte de sortie. Par exemple, donnez-lui accès à un téléphone, avec lequel il pourrait vous envoyer un mot de code par sms afin que vous veniez le récupérer si nécessaire.”