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Qu’est-ce que <i>devenir</i> parent en 2025 ? - Doolittle
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Qu’est-ce que devenir parent en 2025 ?

À l’occasion de notre visite à la première boutique Popote, située au 31 rue Nollet dans le 17ème arrondissement de Paris, la rédac’ a eu la chance d’assister à un talk très inspirant en présence de Tiphaine Béguinot, la fondatrice de Popote, Léocadie Brothier, directrice de la com chez May Santé et Lucille Wattraint, fondatrice de Juners. Le sujet de cette rencontre : Devenir parent en 2025.

Au cœur des discussions : la réalité de la parentalité en 2025 et les outils essentiels pour accompagner les jeunes parents. Ce fut également l’opportunité pour Popote de dévoiler une nouveauté : un kit « full soutien & bonnes ondes » pensé pour les mamans à leur retour au travail. Ce kit astucieux inclut un accompagnement pour la diversification alimentaire, un magazine truffé de conseils pratiques sur l’organisation, l’alimentation et le développement personnel, mais aussi des petits plus comme un carré Boost Fer Jolly Mama et des Boobs anti-stress Mamacita, en prime, Popote envoie un coup de pouce pour les managers sous la forme d’un leaflet « checklist » pour les aider à soutenir leurs collaborateurs parents. Une initiative qu’on salue !

Le bonheur, oui, mais la pression aussi

Devenir parent est une transformation profonde, un « saut dans l’inconnu, plein de joie et d’amour« , comme le rappelle Léocadie Brothier, directrice de la com’ chez May, l’application d’accompagnement parental. En effet, 95 % des parents considèrent que c’est une source de bonheur. Une statistique réconfortante, mais qui masque une réalité plus nuancée : celle du stress, de la culpabilité et de la pression sociale.

L’étude de l’Observatoire des familles, publiée en mars 2025, révèle que 40 % des parents ressentent une pression sur leurs méthodes d’éducation, et 76 % se remettent fréquemment en question sur leur rôle. Plus alarmant encore, 78 % avouent ressentir occasionnellement une perte de calme, de l’épuisement, l’envie de fuir ou des pleurs. Des chiffres qui soulignent l’isolement et la charge émotionnelle que peuvent vivre les parents.

Le kit

Le kit "Welcome Back Mama" de Popote

Une parentalité aux multiples visages

L’idée qu’on ne naît pas parent, mais qu’on le devient, prend tout son sens en 2025. Les schémas familiaux ont considérablement évolué, avec une diversité grandissante, par exemple :

 

  • Un quart des familles sont monoparentales, contre 9 % il y a 50 ans.
  • 31 000 enfants vivent dans des familles homoparentales.
  • Une naissance sur 30 est issue d’un parcours de PMA.

Cette diversité, bien que richesse, génère aussi des pressions. 27 % des parents se sentent sous pression en raison de la composition de leur famille. Face à cela, 52 % se disent prêts à recourir à un accompagnement, qu’il soit professionnel, en ligne ou en groupe, et 84 % souhaitent des repères plutôt que des injonctions.

Vers l’égalité hommes-femmes ?

La question de l’égalité des sexes reste un enjeu majeur dans la parentalité. La répartition des tâches est loin d’être équilibrée, et ce déséquilibre s’installe « presque dès le berceau« . Les congés parentaux, inégaux, créent dès la naissance une distinction entre le parent qui « sait » et celui qui « aide ». Des congés égaux, obligatoires et rémunérés sont désormais considérés comme une condition essentielle pour atteindre l’égalité.

Quand la parentalité rencontre le monde du travail

Lucille Wattraint, fondatrice de Juners, une organisation dédiée à l’accompagnement des parents en entreprise, souligne l’importance de concilier vie professionnelle et vie de parent. Avec 59 % à 89 % de parents en moyenne dans une entreprise, leurs besoins sont croissants. La flexibilité est primordiale, notamment pour les rendez-vous médicaux liés à la grossesse, la PMA ou l’adoption.

9 parents sur 10 attendent un soutien de leur entreprise pour concilier ces deux sphères. Un point d’attention particulier est porté sur les familles monoparentales, où 84 % de la garde est assurée par la mère, accentuant la charge. L’allaitement en entreprise est également un défi, avec seulement 19 % des femmes qui continuent d’allaiter à la reprise du travail, et 75 % qui estiment que le soutien est insuffisant.

Sans oublier que la parentalité ne s’arrête pas après le congé maternité ni aux trois ans de l’enfant ; les difficultés varient avec l’âge des enfants, allant des problèmes de garde aux questions d’intimité, de harcèlement ou de conduites à risque à l’adolescence.

Vitrine de la première boutique Popote  - Doolittle

Vitrine de la première boutique Popote

Des avancées, mais…

Malgré les défis, des initiatives positives émergent : réseaux associatifs d’entraide, groupes de parole, services d’accompagnement… Ces actions contribuent à un « renouveau » pour une parentalité plus sereine. Les entreprises commencent aussi à prendre conscience de l’importance de soutenir leurs employés parents, car un parent épanoui est deux fois moins souvent malade, six fois moins souvent absent et neuf fois plus fidèle à son entreprise. L’égalité salariale, qui découle en partie d’un meilleur soutien à la parentalité, pourrait même générer 7 points de PIB supplémentaires.

Que vous souhaitiez soutenir une proche, une collègue en pleine reprise professionnelle, ou simplement vous offrir ce coup de pouce bienvenu, le kit ‘Welcome Back Mama » de Popote est accessible facilement.

  • Pour un usage personnel ou offrir à un proche : Commandez directement sur popote-bebe.fr et recevez votre kit à domicile. Vous pouvez également le retrouver à la boutique Popote, située au 31 rue Nollet, 75017 Paris.
  • Pour les entreprises et les équipes RH : Si vous êtes un.e professionnel.le des RH et souhaitez proposer ce soutien précieux à vos collaboratrices, prenez contact directement avec l’équipe Popote via le site web pour des solutions adaptées à votre structure.

*Sources de l’article :
Présentation presse Popote
Observatoire des familles – Etre parent aujourd’hui – Mars 2025

Insee 2023 – INSEE 2018 – Ministère des Solidarités, 2020
WaterWipes Global Survey 2019 – INSEE 2023 et FMI – Rapport de l’Organisation
Internationale du Travail (OIT), 2019