Entretien avec Fleur Phelipeau, la fondatrice de D-LAB, spécialiste de la nutricosmétique

D-LAB est lié à votre histoire de famille, pouvez-vous nous raconter où vous avez grandi ?

J’ai littéralement baigné dans l’eau de Vichy puisque le SPA Vichy Célestin, l’un des plus grands d’Europe, appartenait à mes parents. Toute notre vie de famille faisait partie intégrante de cet endroit, de valeurs communes, j’y passais tout mon temps petite. C’était notre philosophie de vie, on ne buvait que de la Vichy (rires). Dès mon plus jeune âge, j’ai été sensibilisée aux bienfaits de ses minéraux, des bénéfices pour le corps et pour la peau.

D’où vient votre intérêt pour la nutricosmétique ?

Enfant, je voulais être pharmacienne, j’étais fascinée par le fait de mettre des choses dans des flacons. A cette époque d’ailleurs, je remplissais des petits contenants de perles ou des coquillages que je vendais ! Et puis, plus tard, en toute logique ce sont des gélules qui font du bien aux gens que j’ai voulu y mettre, tout ce que j’avais appris, assimilé, tous les bienfaits des nutriments qui complètent nos assiettes : l’ultra nutrition. Je ne comprenais pas pourquoi personne n’avait encore véihiculé ce message : la beauté passe d’abord par le soin du corps. J’étais tellement convaincue que je devais me positionner dans cette voie.

D-LAB existe depuis plus de 10 ans, quelles ont été ses principales étapes d’évolution ?

Je lance D-LAB – Daily Lab – le laboratoire du quotidien – en 2009, mais l’entreprise ne décolle pas tout de suite,  je n’ai jamais douté de mes produits, j’ai continué jusqu’à ce ma patience paye et que le marché reconnaisse l’intérêt des compléments alimentaires beauté. En 2018, un vrai virage s’opère avec notamment l’émergence de concurrents et un nouveau positionnement lifestyle qui nous permet d’assoir notre expertise. On était enfin considéré comme une catégorie à part entière dans le milieu de la beauté. Avec cette reconnaissance, la philosophie qui l’accompagne est apparue de manière très claire.

Pourquoi, est-ce selon vous primordial de se complémenter ?

Il faut bien comprendre comment fonctionne le complément alimentaire. Il est composé d’actifs qui vont eux-mêmes réagir sur différentes parties du corps, des actifs déjà présents dans notre alimentation mais qui s’est malheureusement appauvrie en nutriments depuis quelques dizaines d’années, nous on vient proposer de « l’ultra-nutrition ». Il y a de tout dans notre alimentation, mais pas en quantité suffisante. Le complément alimentaire vient ramener des éléments des actifs nutritionnels de base, mais de façon intelligente. D-LAB a créé des programmes uniques qui prennent en charge l’organisme dans son ensemble, car tout est connecté. Microbiote, équilibre neuro-hormonal, énergie cellulaire… en fonction de ses besoins, on agit en profondeur sur des leviers d’action essentiels pour restaurer les équilibres.

Peut-on cumuler plusieurs cures D-LAB ?

Chez D-LAB, toutes les cures peuvent être combinées, on a une cartographie de 42 actifs de base que l’on combine pour les différents leviers actions qu’on attend d’eux. Vous ne trouverez jamais les mêmes actifs sur les compléments : un produit détox, un produit pour la peau ou encore pour les cheveux. D’ailleurs, en ce qui concerne les produits pour la peau, là aussi les actifs sont très différents selon les problèmes que l’on souhaite atténuer : les anti-inflammatoires pour les soucis de rougeur, les anti-oxydants dont certains protègent de l’hyperpigmentation comme les tâches, ceux qui sont liés à la protection cellulaire et qui pallient la déshydratation, les collagènes pour plastifier les tissus, l’acide hyaluronique qui retient l’eau dans les cellules… Par exemple, une combinaison qui serait intéressante pour une personne qui voudrait commencer serait de prendre du collagène pour densifier son derme de l’intérieur, avoir une belle peau et de la kératine pour les cheveux.

Quand on commence une cure, on peut redouter le moment où on l’arrête. Les compléments se diffusent-ils même après leur prise ?

Quand c’est bien fait absolument. L’actif passe les barrières de l’intestin, arrive dans le sang et diffuse son message et le corps se souvient. C’est une des raisons pour lesquelles on préconise des cures d’au moins deux ou trois mois pour donner l’habitude au corps, à la mémoire cellulaire. Mais, il y a certaines cures qu’il ne faut pas faire tout le temps comme celle de détox, une fois par an c’est très bien, car elle demande beaucoup d’effort de nettoyage au corps.

Quelles cures conseillez-vous aux futures mamans et celles en post-partum ?

Pour les futures mamans, on recommande la prise d’omégas et de probiotiques. Après l’accouchement, qui est moment important pour commencer les cures, on prévient de la perte de cheveux, notre cure à la kératine agit en deux jours ! Ensuite, je conseille aussi la prise de probiotiques surtout qu’on a choisi d’allaiter, le probiotique passe dans le lait et protège aussi le nourrisson au niveau digestif. Puis, on peut aussi répondre à d’autres problèmes qui peuvent intervenir à cette période de la vie : le sommeil avec notre réactivateur d’équilibre, la rétention d’eau avec le complexe circulation active…

Pouvez-vous nous parler de l’ouverture récente de votre usine green, la D-LAB industry ?

Cette usine est une immense source de joie et d’équilibre pour moi ! Quand j’en ai eu l’opportunité, j’ai commencé ce projet et j’y ai mis tout ce en quoi je croyais. C’était passionnant à mettre en place malgré la complexité (rires) ; j’adore sortir de ma zone de confort et là, c’était le cas. En son sein, on accueille toute la chaîne : on y reçoit les poudres – la prochaine étape sera d’en produire nous-même, de la culture de la plante jusqu’à la poudre – on les analyse, on les mélange, les met en gélules, puis dans des flacons, et qui partent ensuite chez vous ! J’y puise toute mon énergie au quotidien. C’est mon idée du bonheur.

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